Introduction : Le faux ami du chiffre d’affaires
Beaucoup d’auto-entrepreneurs pensent que si l’argent est sur le compte, on peut se verser un salaire.
Erreur fréquente : confondre chiffre d’affaires disponible et trésorerie réellement mobilisable.
Selon l’INSEE (2024), 46 % des micro-entrepreneurs cessent leur activité avant 3 ans, souvent à cause d’une gestion de trésorerie insuffisante.
La bonne nouvelle ? Avec un suivi clair et quelques calculs simples, vous pouvez savoir quand et combien vous verser, sans risquer de mettre votre activité en danger.
1. Comprendre la différence entre chiffre d’affaires et trésorerie disponible
Chiffre d’affaires ≠ salaire disponible.
Votre CA brut inclut :
- Les charges sociales (jusqu’à 22% pour un auto-entrepreneur classique)
- Les impôts
- Les dépenses liées à l’activité (fournitures, abonnements, déplacements…)
- Les investissements prévus
Ce qu’il vous reste réellement après avoir payé toutes ces obligations, c’est la trésorerie nette.
Et c’est seulement sur cette base que vous pouvez déterminer votre salaire.
Astuce : tenez un tableau séparé pour vos rentrées d’argent et vos obligations futures. Angel Start le fait automatiquement.
2. Calculer la capacité à se verser un salaire sans danger
Pour savoir si vous pouvez vous verser un salaire sans mettre votre entreprise en péril, suivez cette formule simple :
Trésorerie disponible = Solde actuel du compte pro – Charges à payer – Réserve de sécurité
- Charges à payer : URSSAF, TVA (si assujetti), loyers, fournisseurs
- Réserve de sécurité : au moins 1 à 3 mois de dépenses fixes
Exemple concret :
Solde compte pro = 6 000 €
Charges à payer = 2 000 €
Réserve de sécurité = 1 500 €
Trésorerie disponible = 2 500 € (montant max que vous pourriez vous verser ponctuellement)
⚠️ Ne descendez jamais sous votre réserve de sécurité, même en période de forte rentrée d’argent.
3. Les erreurs à éviter absolument
Voici les pièges les plus fréquents des auto-entrepreneurs :
- Tout retirer dès que ça rentre : risque d’être à découvert lors du paiement des charges sociales.
- Oublier la saisonnalité : certaines périodes peuvent être creuses.
- Ne pas prévoir les gros achats (matériel, renouvellement logiciel).
- Ignorer les impôts : en micro-BNC/BIC, ils arrivent souvent plus tard… mais il faut anticiper.
Conseil : mettez automatiquement 30 % de chaque rentrée d’argent sur un compte épargne pro pour les charges et impôts.
4. Suivre sa trésorerie en continu : la clé pour décider sereinement
Un bon suivi de trésorerie permet de :
- Anticiper les creux (moins de stress)
- Planifier les investissements
- Se payer de manière régulière et sécurisée
Avec un tableau manuel, cela peut vite devenir fastidieux.
C’est pourquoi des outils comme Angel Start automatisent ce suivi en calculant en temps réel ce que vous pouvez vous verser.
Angel Start analyse vos encaissements, vos charges à venir, et vous alerte si un virement risque de mettre en danger votre activité.
5. Pourquoi l’accompagnement et l’automatisation changent tout
Beaucoup d’auto-entrepreneurs travaillent “à vue” : ils regardent leur solde bancaire, et décident au feeling.
Résultat : erreurs de timing, tensions de trésorerie, impossibilité de se payer régulièrement.
Avec Angel Start, vous pouvez :
- Voir en un coup d’œil votre trésorerie disponible et votre salaire possible
- Planifier vos virements
- Recevoir des alertes intelligentes avant un risque de découvert
- Obtenir des recommandations personnalisées pour optimiser vos revenus
Objectif : vous payer plus souvent, mais toujours en toute sécurité.
Conclusion : Se verser un salaire, oui… mais intelligemment
En tant qu’auto-entrepreneur, votre meilleur allié n’est pas votre chiffre d’affaires, mais votre trésorerie maîtrisée.
Se verser un salaire devient simple quand on sait exactement combien on peut retirer sans risque.
Angel Start vous accompagne dans cette gestion, avec un tableau de trésorerie intelligent et automatisé. Vous savez à tout moment si vous pouvez vous payer… et combien.
Découvrez comment Angel Start peut sécuriser votre trésorerie.
